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C’est à son père, le photographe Pierre Boulat, et sa mère Annie Boulat, fondatrice de l’agence Cosmos, qu’Alexandra doit le développement de ses qualités artistiques. Des études d’art graphique et d’histoire de l’art à Paris la mènent à la peinture; mais dès le début du conflit en Yougoslavie, Boulat rejoint les quelques reporters femmes.  Elle parvient aisément à se faire publier : Paris-Match, News Week, Times Magazine et le National Geographic montrent un vif intérêt pour ses photos. En 2001, elle fonde l’Agence VII avec six photographes. Les reportages de guerre qui se succèdent la conduisent en  Afghanistan, Iran, Irak, Palestine… Alors qu’elle travaille à Ramallah, elle est victime d’une rupture d’anévrisme : après plusieurs jours de coma dans un hôpital parisien, la photographe décède à 45 ans.

Son talent fait l’unanimité : Boulat ajoute aux photos de conflit des clichés sur les populations victimes auxquelles elle consacre du temps, et s’intéresse particulièrement au sort des femmes. Elle publie avec succès des albums- photos de ses reportages, tels que « Eclats de guerre » en 2003 et expose fréquemment. Maints prix et récompenses lui sont décernés; lors de ses funérailles, elle est nommée chevalier de l’Ordre des arts et des lettres.

Alexandra Boulat portrait

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