Madame Rolland

Fille de commerçants, rien ne prédispose Adélaïde labille-Guiard à la peinture. Elle fait son apprentissage dans trois ateliers successifs : ceux de François-Elie Vincent, de Quentin de La Tour, qui la garde cinq ans, puis du fils de son premier maître.
La jeune femme se marie à deux reprises. Elle participe aux débuts de la Révolution (tableaux, dons), mais choisit de partir lorsque les événements se radicalisent. Lorsqu’elle revient, on lui accorde le logement au Louvre dont elle rêvait.
Labille-Guiard devient une portraitiste brillante : elle donne vie à des personnages dont les visages, forts expressifs, rivalisent d’intelligence et d’élégance. Elle sait parfaitement  créer la douceur et le mouvement des étoffes, rendre les dentelles aériennes et transparentes.
Son talent lui vaut de nombreux admirateurs qui commandent leur portrait –elle brosse ceux des tantes du roi-. En 1783, Labille-Guiard pénètre dans le temple masculin de l’art : l’Académie royale de peinture et de sculpture. De nombreuses œuvres ornent les murs du château de Versailles.

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Quelques œuvres

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