Portrait de Max Ernst [devant des vitrines consacrées au dadaïsme et au surréalisme]

Denise Loeb commence par jouer du violoncelle avant de se lancer dans la photographie vers l’âge de 30 ans.En 1926, elle épouse G. Cahen; ils ont 3 enfants. La Seconde Guerre mondiale la contraint à se cacher sous un faux nom, Colomb, qu’elle gardera comme pseudonyme. Pour accompagner son mari, un ingénieur du Génie maritime, Colomb parcourt tous les continents -Asie, Europe, Maghreb, Antilles…-, c’est au cours de ces voyages qu’elle prend d’innombrables photos de paysages et surtout de populations -portraits et scènes de la vie quotidienne-. La photographe excelle également dans les portraits : tous les artistes parisiens, qu’elle fréquente grâce à son frère, se font un plaisir de poser -Giacometti, Picasso, S. Delaunay, Gontcharova…-.

Photographe humaniste, Colomb puise son inspiration dans les multiples expressions de visage et les instants de vie significatifs qu’elle saisit avec habileté. Reportages et expositions se succèdent; elle collabore à plusieurs revues spécialisées -Regards, le Photographe, Réalités-. Le titre honorifique de chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres lui est attribué en 1981.  En 1991, Colomb lègue son oeuvre, que l’on peut qualifier de monumental, à l’Etat : le fonds est conservé par la médiathèque de la Direction de l’Architecture et du Patrimoine. La photographe repose au cimetière du Montparnasse.

Germaine Chaumel denis colomb

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Quelques œuvres

Les Halles,

Portrait de Leonor Fini et Leonora Carrington [posant de façon symétrique], 1952

Portrait de Max Ernst [devant des vitrines consacrées au dadaïsme et au surréalisme]

Un vieil homme marchant dans la rue