Robert Doisneau et Gisèle Freund, lors d’un vernissage, années 80.

Yvette naît dans une famille de la moyenne bourgeoisie de Coulommiers. Sa mère lui interdisant le métier de photographe, Troispoux est employée dans un bureau d’études et s’adonne à sa passion en amatrice. En 1953, elle entre au Club photographique de Paris, surnommé le 30X40, elle commence à photographier les photographes lors des vernissages et des dîners –on la surnommera « la photographe des photographes »-. Elle réussit les célèbres portraits de Doisneau, Brassaï, Gisèle Freund et bien d’autres. Son amie Anne Gaillard lui ouvre sa galerie, Troispoux réalise de nombreux clichés qui constituent des témoignages et des archives documentaires précieuses. Ses amis louent la justesse de ses clichés et la vérité constante du regard posé. Portraits de famille et de célébrités, mais aussi paysages urbains, clichés nostalgiques pris lors de ses flâneries parisiennes. Œuvre maintes fois récompensé : Grand Prix du Club de Paris en 1971, médaille d’officier de l’Ordre des Arts et des Lettres remise par Doisneau en 1993, hommage rendu lors des rencontres d’Arles en 2004 et consécration lorsque la BNF achète ses archives en 2008. La photographe repose au cimetière de Coulommiers.

Yvette Troispoux portrait

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Quelques œuvres

Robert Doisneau et Gisèle Freund, lors d’un vernissage, années 80.

Mon frère Jean

Autoportrait de Yvette Troispoux

Mariage