« Petits livres de notes pour Anna Magdalena Bach », la joie des jeunes pianistes d’aujourd’hui encore.
Son second mari, Johann Sebastian lui devait bien cela, elle qui l’a « accompagné », qui a copié, transcrit pour lui ses manuscrits C’est à 19 ans qu’elle trouve un engagement de soprano à la cour du prince Léopold d’Anhalt-Köthen. À Köthen, elle fait la connaissance du maître de chapelle du prince . Sa position de chanteuse est alors enviable car Anna Magdalena perçoit le deuxième salaire de l’orchestre, juste derrière le kapellmeister. Elle a dû souvent renoncer à une brillante carrière de cantatrice pour suivre ensuite son célèbre époux à Leipzig, nommé ‘Kantor’ à l’église Saint Thomas, Leipzig où les femmes n’avaient pas le droit de monter à la tribune des églises et encore moins de se produire en public.
Elle se distinguera pourtant quelques années plus tard à Cassel où la législation locale s’avérait moins discriminatoire. On lui prête aussi la composition de diverses œuvres instrumentales, on s’interroge même sur sa participation à la composition des suites pour violoncelle.
A la mort de son mari elle sombrera dans la précarité, vivant de l’aide sociale de l’époque, à savoir la mendicité.

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