Adelaide Binart

Issue de la petite bourgeoisie (son père est tailleur), Marie-Geneviève Bouliard ne pâtit pas de sa classe sociale en cette période pré-révolutionnaire, au contraire; l’élève de Joseph Duplessis devient vite une portraitiste renommée et sollicitée, qui expose régulièrement au Salon du Louvre – elle reçoit un prix d’encouragement au Salon de 1791-.

Les commandes affluent et proviennent souvent d’artistes ou de lettrés : Bouliard les peint avec leur famille ou en buste. Motivée par son succès, elle se lance dans la peinture d’histoire allégorique et choisit de représenter Aspasia : l’Aspasia sensuelle et érudite déclenche en 1794 tant de critiques qu’elle ne se consacre plus qu’aux portraits et autoportraits sur lesquels l’artiste esquisse parfois un léger sourire. Une grande douceur atténue la rigueur du style néoclassique ; ses modèles semblent la regarder avec confiance et affection.

Marie-Geneviève Bouliard autoportrait

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Quelques œuvres

Autoportrait en Aspasie

Adelaide Binart

Portrait du citoyen Lenoir

Autoportrait

Portrait de M. Olive et sa famille