Yvonne Le Tac fut d’abord institutrice puis directrice de l’école de filles de la rue Antoinette à Paris jusqu’en 1939. Années pendant lesquelles elle milite pour développer l’éducation des filles et les encourage à s’émanciper par les études. Une fois à la retraite, elle s’installe en Bretagne où, sous le nom de « Noir-Orange », elle entre dans la Résistance en tant que membre du réseau Overcloud, transportant entre autres des clanderstins allant rejoindre au loin les navires de la Royal Navy. Dénoncée, elle est déportée le 7 février 1942 à Ravensbrück et Auschwitz-Birkenau. Libérée par les soldats russes, elle revient des camps à 63 ans, « on ne meurt que quand on le décide » dit-elle.
Une rue et un collège du 18éme arrondissement de Paris portent son nom.
Elle est la mère de Joël Le Tac (1918-2005), journaliste, compagnon de la Libération, déporté et homme politique.