La jeune Parisienne Nanine Vallain apprend à peindre avec Suvée, puis David. En 1793, elle se marie ; elle intègre alors la Commune générale des Arts, un groupe d’artistes révolutionnaires qui remettent en question l’Académie royale des Arts.
Peintre néo-classique, Vallain s’impose sur la scène artistique parisienne grâce à ses portraits et surtout ses allégories : les critiques la remarquent dès 1785. Elle triomphe avec le tableau la Liberté : Vallain révèle tout son talent et ses convictions politiques. la Liberté, vêtue à l’antique, est entourée des attributs qui symbolisent la République et les sacrifices des révolutionnaires pour elle. Composition, couleurs, posture et en même temps simplicité de la toile séduisent ses contemporains. Après une interruption, due aux mesures réactionnaires à l’égard des femmes, sa carrière reprend de plus belle avec les salons de 1806, 1808 et 1810 où elle expose des tableaux inspirés par l’Antiquité et la Bible.
Portrait de Louis-Antoine-Henry Bourbon
La liberté
Bergère ou autoportrait présumé