L’empereur Napoléon Ier sur la terrasse du château de Saint-Cloud entouré des enfants de la famille

L’élève de Regnault puis de David fait rapidement ses preuves dans le monde de l’art : elle conquiert un large public aussi bien avec ses dessins, qui paraissent dans le Journal des dames et des modes, qu’avec ses tableaux.

Travailleuse infatigable -elle participe au Salon annuel de Paris pendant 17 ans-, Auzou réussit une brillante carrière : elle s’attaque à tous les genres, excepté la nature morte. Elle se plaît à peindre les événements historiques, avec une prédilection pour l’Antiquité grecque, les scènes de genre et les portraits, et se distingue en réalisant des études de nus. Auzou soigne les détails, utilise des tons chauds, elle représente avec brio les expressions de ses modèles et celles qu’elle prête aux personnages historiques. Les toiles de la période napoléonienne sont caractéristiques : l’artiste combine son goût des scènes domestiques à celui de la peinture historique et celui du portrait, elle saisit les protagonistes dans leur intimité -la famille de Napoléon Ier devient une famille comme les autres-; elle traite ses sujets, qu’elle met en scène, avec grâce et douceur. En outre, elle dirige un atelier pour femmes. L’artiste repose au cimetière du Montparnasse.

Pauline Auzou

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Quelques œuvres

L’empereur Napoléon Ier sur la terrasse du château de Saint-Cloud entouré des enfants de la famille

Premier sentiment de coqueterie, 1804

L’empereur Napoléon Ier sur la terrasse du château de Saint-Cloud entouré des enfants de la famille