Automne, 1910.

Zinaida Serebriakova appartient à une famille d’écrivains et d’artistes russes. Elle bénéficie de l’enseignement de deux maîtres russes et des cours de l’académie de la Grande Chaumière, puis étudie en Italie. En 1905, elle épouse B. Serebriakova, ingénieur et écrivain ; ils ont quatre enfants. Invitée à Paris pour une peinture murale en 1924, elle décide de rester : déjà veuve, elle est désormais privée de ses enfants.

Son oeuvre pictural, très abondant, reste fidèle au réalisme, à l’écart de l’avant-garde. Observatrice consciencieuse de la nature et de l’humain, Serebryakova met son talent de coloriste au service de la paysannerie russe, puis du peuple marocain : portraits et scènes de genre, composées avec harmonie, font ressortir les traits ethniques. Elle est également admirée pour ses autoportraits, très divers, et des nus sensuels; elle consacre une partie de son travail aux danseurs et aux acteurs. Le point de vue adopté et la monumentalité de certaines toiles reflètent son goût pour la Renaissance.

L’artiste expose en France, Belgique et Angleterre; c’est en 1965-66 que l’URSS lui rend hommage avec deux prestigieuses rétrospectives. Deux fondations, russe et française, servent sa mémoire.

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Quelques œuvres

Portrait of Esolntseva

Self Portrait as Piero

Portrait of Lola Braz

Self Portrait as Piero